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Ludovic Bréant

Ludovic Bréant : Entretien avec un coach en liberté financière

J’ai eu le chance de rencontrer Ludovic Bréant et de pouvoir échanger avec lui dans l’épisode #3 du podcast .

Ludovic Bréant est entrepreneur dans l’âme. Il a monté plus d’une centaines d’entreprises et possède un parc immobilier de 1000 biens!

Rien que ça! 

Il a connu des hauts et des bas et nous explique dans cet épisode son parcours et ses expériences.

Notamment une expérience qu’il lui a fait perdre 40 millions d’euros lors d’un dépôt de bilan d’une de ses sociétés. Cela lui a permis de se recentrer sur lui même, sa relation à l’argent et le développement personnel.

Il aide aujourd’hui les gens qui partent de rien à construire leur liberté financière.

Découvrez cet échange très instructif en écoutant le podcast ci dessous

Vous pouvez allez consulter son livre « J’ai perdu 40 millions d’euros et j’ai découvert une vie pleine de sens » sur Amazon.

Si vous souhaitez être accompagné sur le chemin de la liberté financière, je vous recommande fortement d’aller voir ce que propose Ludovic Bréant sur son site d’immobilier et de liberté financière ou sur entrepreneur zen

Voici le résumé écrit des 15 premières minutes de l’interview :

Thomas MBZ : Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode du Podcast MBZ.

Aujourd’hui je reçois Ludovic Bréant, un entrepreneur dans l’âme qui a pu créer au cours de sa carrière une centaine d’entreprises depuis son plus jeune âge

Il a pu notamment faire fortune dans l’une d’entre elle lors d’une introduction en bourse mais il a également connu un dépôt de bilan sur une de ses entreprises

En parallèle, il a créé un parc immobilier de 1000 biens.

Il s’est beaucoup intéressé au développement personnel qui a pu changer sa vision de la vie et du monde.

Et aujourd’hui, il souhaite transmettre son expérience au travers de ses différents blogs. Donc bonjour Ludovic !

Ludovic Bréant : Bonjour Thomas et bonjour à tous !

Thomas MBZ : Voilà pour cette courte introduction sur ton parcours, donc je te laisse un petit peu compléter par rapport à ce que j’ai dit.

Ludovic Bréant : Oui tout à fait, c’est un bon résumé ce que tu as fais Thomas, c’est vrai que j’ai tout connu de l’entrepreneuriat. A la fois les hauts et les bas, les deux m’ont beaucoup appris, mais peut-être plutôt les bas d’ailleurs !

Thomas MBZ : C’est souvent les échecs qui nous apprennent le plus de choses!

Ludovic Bréant : Et oui, et ça c’est très français en fait de considérer l’échec comme une honte ou quelque chose de terrible.

Parce qu’on voit que les gens anglosaxons, en fait pour eux l’échec c’est nécessaire en fait, pour avancer dans la vie.

En fait, on ne réussit pas sans échec pour les anglosaxons.

Ce qui est un peu différent de la mentalité française.

Et moi j’ai subi en effet, un échec mais en fait j’appelle ça de l’expérience.

Donc si on doit parler, on va peut-être commencer avec ça, si tu veux bien Thomas, avec l’expérience du dépôt de bilan.

Thomas MBZ : D’accord !

Ludovic Bréant : C’est une expérience qui a été très très douloureuse pour moi.

Je suis tombé vraiment très très bas puisqu’en effet j’avais connu du succès pendant toute ma vie professionnelle.

Thomas MBZ : Alors c’était à quelle époque et tu avais quel âge ?

Ludovic Bréant : Alors, ben écoutes le dépôt de bilan c’était il y a 9 ans. Pour moi c’est assez récent, donc j’avais 46 ans ou quelque chose comme ça, à l’époque.

Et donc c’est quelque chose qui m’a beaucoup marqué mais en fait qui m’a permis de voir la vie différemment comme tu l’as souligné dans la présentation, qui m’a permis de travailler sur moi.

Si tu veux, quand j’ai connu cette épreuve, j’ai voulu comprendre en fait ce qui m’arrivais.

Donc s’il y a des personnes qui nous écoutent et sont dans les difficultés en ce moment ou qui ont connu des difficultés professionnelles, ça peut être professionnel mais ça peut être également autre chose.

Donc voilà, pour moi ça a été en effet professionnel.

Mais pour d’autres ça peut être une maladie grave.

Ce peut être burnout, une séparation, un deuil, un licenciement, enfin souvent on a un truc qui nous marque.

Et ce qui nous marque, c’est le signe que l’on a besoin de changer de chemin, qu’on a besoin de changer de vie.

Et moi, quand j’ai compris ça j’ai continué à entreprendre.

Je suis un investisseur immobilier dans l’âme donc j’ai continué à investir dans l’immobilier.

Mais c’est quelque chose que je vis différemment, c’est quelque chose que je vois aujourd’hui avec plus de recul.

En profitant plus de la vie, tu vois, en étant moins dans une boulimie constante d’acquisition ou de développement.

Donc aujourd’hui, j’essaye en tout cas de passer mon chemin.

J’essaye de profiter davantage de chaque moment de la vie, de chaque personne, de chaque opportunité.

Et ça c’est bien différent parce que pendant 20 ans, j’ai été tout le temps dans l’action, en train d’acheter des apparts ou de créer des sociétés.

En cherchant toujours plus, toujours plus d’argents, toujours plus de réussites, toujours plus de puissances, toujours plus.

Thomas MBZ : Du coup, cet évènement t’a permis un petit peu de te remettre en question et de te concentrer un petit peu plus sur toi et vers ou tu allais c’est ça?

Ludovic Bréant : Exactement, de mieux me connaître.

C’est à dire que je suis allé chercher en fait qui j’étais vraiment.

Parce que chacun d’entre nous est différent. Mais on a un grand potentiel.

Certains sont très bons pour la création comme les artistes. D’autres sont très bons pour la gestion et d’autres encore sont très bons pour le commercial.

Voilà on a tous en fait des talents particuliers et l’idée c’est d’aller en fait identifier ce talent, ce don que nous avons.

Par exemple, j’ai mon adjoint qui est un très très bon technicien.

Tout ce qui est informatique, tout ce qui est organisation, tout ça, il adore.

Moi je suis plutôt un développeur, un créatif, je suis conscient que j’ai des manques, mais pour moi tout ce qui est technique, ça ne m’intéresse pas.

Donc je suis conscient que j’ai des manques donc je cherche à les compenser avec des personnes qui ont ces compétences

Donc voilà, il faut vraiment faire attention à bien se connaître.

A identifier ses points forts et ses points faibles.

Et moi là-dessus, pendant des années et des années, j’ai cherché à compenser mes points faibles.

En travaillant dessus.

Et aujourd’hui, c’est différent, j’accepte, j’accueille les points où je ne suis pas très bon, et par contre, je vais chercher des compétences à l’extérieur pour y pallier.

Mais par contre je mets le paquet sur là où je suis bon.

Et puis en plus, aujourd’hui également, ce que je cherche, c’est à me faire plaisir.

J’ai pu être dans la force, donc pendant des années et des années j’ai fait de l’entrepreneuriat dans la force, j’ai investi dans la force, tu vois, parce qu’il fallait que je…

Thomas MBZ : c’est quoi ce que tu appelles « dans la force » ?

Ludovic Bréant : « dans la force » c’est par exemple se fixer un objectif.

Pendant des années et des années, je me suis fixé des objectifs, par exemple en termes d’investissement immobilier, voilà cette année j’achète 4 biens immobiliers, quoiqu’il y arrive.

Il fallait que j’y arrive, il fallait que je le fasse.

Et j’y suis arrivé, mais dans la force parce que ce n’est pas forcément ce que la vie attendait de moi. Donc aujourd’hui, c’est un peu différent, tu vois, aujourd’hui je me fixe un cap.

Donc par exemple ça pourrait être la liberté financière, pour les personnes qui nous écoutent.

La liberté financière, je l’ai depuis 20 ans, donc pour moi ça serait plutôt de contribuer à aider des personnes.

Donc je me fixe ce cap-là, ou je me fixe l’objectif d’être plus présent sur le web par exemple, enfin peu importe, chacun a son objectif.

Ça c’est mon cap de l’année ou des années qui viennent, mais après je laisse faire la vie, je laisse faire les choses, et je suis vraiment dans l’accueil des opportunités.

Tu vois, par exemple, il y a quelques années, je m’étais fixé des objectifs pour l’été et je n’y aurais pas déroger, donc je n’aurais pas eu le temps de regarder autre chose.

Nous, on a fait connaissance cet été, Thomas, tu m’as écrit, on a échangé etc. Il y a quelques années, je t’aurais peut-être répondu mais je t’aurais dit « ben écoutes, oui, mais ce n’est pas dans mes objectifs.

Thomas MBZ : Ok, ça ne compose pas tes objectifs de l’été donc je n’ai pas le temps pour toi c’est ça?

Ludovic Bréant : C’est ça, et là ben j’ai accueilli.

J’ai dit ben « tiens, pourquoi pas, j’ai un peu de temps, je vais découvrir qu’est-ce que fait Thomas.

Son blog, qu’est-ce qu’il apporte aux personnes, et tout » Et puis ça m’a plu, et donc je dis « ben écoutes, Thomas, OK, on y va pour l’interview ». Mais ça, ça change tout en fait.

Thomas MBZ : Et je t’en remercie beaucoup !

Ludovic Bréant : C’est avec plaisir, non mais c’est vraiment avec plaisir, sinon je ne l’aurais pas fait.

Mais ça, ça change vraiment ta manière de concevoir la vie et de vivre ta vie.

Alors, ça ce n’est pas en claquant des doigts, c’est un exercice qu’il faut faire constamment mais arrêtons de forcer les choses, arrêtons de tout planifier.

Par exemple, en début d’année, j’ai tenté d’expliquer à mes abonnés comment je planifiais mon année.

Encore une fois, il y a quelques années, je planifiais tout, mois par mois, semaine par semaine, sur les 2-3 ans qui viennent.

Et en fait, vraiment je me suis aperçu que ce n’était pas ça que je voulais faire.

Et donc maintenant, je procède de la manière suivante.

En fait je planifie, oui les 15 jours-3 semaines, souvent qui suivent, parce que ça permet de se mettre en mouvement, ça permet de matérialiser ses intentions.

Mais par contre j’ai mon cap, j’ai mon cap sur l’année, je me fixe des objectifs à l’année.

ça peut être en terme de présence sur les réseaux sociaux, du nombre de personnes que je vais aider, qui s’inscrivent dans les formations ou du nombre d’opération de marchands de biens.

Ou encore ce que je vais faire dans l’immobilier.

Ça c’est mon cap, mais une fois que je l’ai fixé, que j’ai posé mon intention sur le papier, voilà je lâche et ensuite ben je laisse la vie être.

Et puis, ben peut-être que je vais atteindre mon objectif et ça sera très bien.

Peut-être que je ne vais pas l’atteindre et ça sera très bien également.

Parce que je serais parti sur d’autres choses, tu vois.

Donc ce n’est pas trop mettre de rigidité en fait, dans son planning, dans sa vie en général.

Et ça, oui ça change vraiment beaucoup de choses.

Et toi, Thomas, par rapport à ça, qu’est-ce que tu en penses ?

Thomas MBZ : Ben écoutes, moi je partage cette vision.

Enfin j’ai déjà le même mode de fonctionnement en fait.

C’est-à-dire que je me fixe aussi un cap à l’année, je ne me fixe pas forcément d’objectif mensuel ou à la semaine.

J’essaye de me diriger vers ce cap annuel aussi tout au long de l’année et je fais plutôt le bilan en fin d’année.

Pour justement éviter de mettre une trop grosse pression et enfin des objectifs inatteignables et justement se concentrer plus sur une chose.

Donc maintenant, pour moi c’est quelque chose que j’applique plutôt déjà…

Ludovic Bréant : Excellent !

Thomas MBZ : Et c’est bon de l’entendre ici et d’entendre ça de la part de quelqu’un qui a pu avoir cette expérience . Et qui a pu se remettre en question par rapport à ça !

Ludovic Bréant : C’est ça et je peux te partager une expérience, justement là-dessus.

C’est par rapport à l’immobilier, parce qu’il y a différents domaines dans l’investissement.

Donc moi, je suis un peu plus accès sur l’investissement immobilier parce que c’est là où j’ai du plaisir, etc.

Et donc je pratiquais et je pratique l’investissement immobilier plusieurs fois par an depuis plusieurs années, et…

Thomas MBZ : Par contre, tu dis que tu pratiques l’investissement immobilier, c’est-à-dire de faire des nouvelles acquisitions ou tu parles de gestion de biens immobiliers ?

Ludovic Bréant : Oui, c’est ça, de faire de nouvelles acquisitions.

Depuis une trentaine d’années, je fais entre 3-4 acquisitions par an et dès fois jusqu’à 50 par an.

Mais chaque année je pratique et ça me plait.

Mais quand je me suis lancé sur le web, j’ai plutôt voulu partager à ma communauté l’entrepreneuriat.

C’est-à-dire comment on entreprend, comment on se lance dans l’entrepreneuriat, comment on réussit dans l’entrepreneuriat.

Et bon, ça ne fonctionnait pas trop mal mais sans plus.

Et puis, il y a 18 mois, j’ai une amie qui est coach intuitive, québécoise, qui me dit « Ludovic, il faut que je te parle ».

Donc je dis « OK » et donc on s’est fait un zoom.

Et on a échangé et en fait elle fait du coaching intuitive et son intuition m’a dit en fait « mais pourquoi tu ne t’orientes pas vers l’immobilier, pourquoi tu ne formes pas en fait, les personnes à l’immobilier ».

Je dis « non, non, non l’immobilier ça fait partie de mon passé, ça fait partie de l’ancien ».

Comme j’avais côtoyé pendant plusieurs années des gens dans la spiritualité, ils m’avaient dit « l’immobilier ça fait partie de ton passé, c’est la matière, ce n’est pas noble etc. ».

Et donc moi j’avais intégré tout ça quelque part.

Et puis elle me dit ça, au début je refuse.

Puis je me suis dit « quand même pourquoi pas » car ça m’a interrogé.

Plusieurs autres personnes en avaient parlé avant, et puis j’ai dit « ben pourquoi pas » et puis là je commence à ouvrir le champ des possibles.

Et heureusement, tu vois, tout n’était pas figé sur des mois et des mois puisque sinon je ne l’aurais pas fait.

Puis je me suis dit « pourquoi pas, et j’ouvre les choses ».

Et là, ce qu’on appelle des coïncidences en fait se déroulent dans ma vie.

Des signes apparaissent et des trucs de fou.

Du style deux jours après, j’ai une personne qui m’appelle et qui me dit « Ludovic, j’ai acheté ton livre (c’est une notaire), est-ce que tu pourrais faire une conférence sur l’immobilier ».

Ben je dis « oui, pas de problème ». C’était rapide.

Et 15 jours-3 semaines après je fais la conférence.

Les gens sont scotchés et je vends tout un tas de livres.

Vraiment il y a quelque chose qui se créé.

Je fais connaissance avec d’autres personnes qui m’invitent aussi à faire d’autres conférences.

Enfin bref ça fait effet boule de neige, et ensuite je dis « ben tiens pourquoi pas, en effet, on va lancer ».

Je dis à mon adjoint, on va lancer une formation sur l’immobilier, sous forme de test

On ne va pas se mettre la pression ». Et là, c’est un grand succès, il y a beaucoup beaucoup de demandes.

La suite dans l’épisode 3 du podcast : « J’ai perdu 40 millions d’euros et j’ai découvert une vie pleine de sens »

Si vous souhaitez lire l’ouvrage de Ludovic c’est par ici


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Thomas
Thomas
Un trentenaire de la génération Y qui a grandi dans la culture Ecole-Salariat-Retraite Hypothétique. Je suis passé de 1000€ à 10 000€ d'épargne par an avec un salaire moyen (2400€/mois) En mettant en place des stratégies simples et accessibles à tous que je te partage sur ce site.