Mon Budget Zen devient INVESTIR SIMPLE 

Réduire ses mensualités de crédit de 60% avec Dorian et Virginie

Si vous avez du mal à boucler vos fins de mois, réduire vos mensualités de crédit est peut être LA solution

Qu’ils soit immobilier ou consommation, il existe deux solutions.

  • La méthode boule de neige que je décris en détail ici
  • Le rachat de crédit (que je détaille dans cet article)

J’ai pu rencontrer Dorian et Virginie du site Eddy.fr, site spécialisé dans le rachat de crédit.

Ils nous détaillent dans cet interview comment cela fonctionne.

Comment on peut du jour au lendemain réduire ses mensualités de crédit jusqu’à 60%

Mais ils nous expliquent également les inconvénients du rachat de crédit.

Pour faire tout de suite votre simulation de rachat de crédit sur Eddy c’est par ici

Pour écouter la version du podcast c’est ci dessous

Thomas : Pouvez vous me décrire quel est le type de client typique qui vient sur la plateforme ou qui fait appel à vos services ?

Quel type de crédit ils ont et quel type de client sont-ils ?

Virginie : Nos clients, ce sont principalement des personnes physiques.

On finance très peu de professionnels.

Ils sont soit propriétaires, soit locataires, indifféremment, on peut apporter des solutions aux deux.

Ils sont, en général, soit en activité, soit retraités.

Et ce sont souvent des clients, s’ils sont propriétaires, qui ont un prêt immobilier sinon, qui ont plusieurs prêts consommation à honorer en même temps.

Thomas : Et ce sont plutôt des prêts immobiliers ou des crédits à la conso ?

Virginie : S’ils sont propriétaires, en général, c’est les deux.

Ils ont à la fois un prêt immobilier et cinq ou six prêts conso et souhaitent réduire leurs mensualités de crédit

Pour les clients locataires, eux, n’ont pas de prêt immobilier, mais cumulent également plusieurs prêts conso.

Thomas : Généralement, qu’est-ce qu’ils vous disent ?

Virginie : Il y a deux grands axes.

On a les clients qui ont multiplié les crédits et qui se retrouvent avec des mensualités qui sont élevées pour leur budget mensuel.

Ils ont envie de récupérer en pouvoir d’achat et de souffler un peu.

Là, on leur propose de tout regrouper pour réduire leurs mensualités de crédit en une seule mensualité

Soit on a des clients qui ont un endettement qui est raisonnable, mais qui veulent financer un projet et qui ne veulent pas faire le crédit de trop.

Plutôt que de faire un crédit en plus pour financer un projet, on regroupe tous leurs crédits.

On finance une trésorerie pour financer le projet.

Ce qui leur permet de garder leur taux d’endettement actuel et de financer leur projet sans augmenter leurs mensualités actuelles.

Thomas : Quand tu parles de projet, tu parles de projet immobilier?

Ou même d’autres projets qui sont à crédit ou c’est principalement du locatif en immobilier ?

Virginie : Ça peut être du locatif en immobilier, mais c’est quand même assez à la marge.

Ça va plutôt être des gens qui veulent soit financer des travaux dans leur maison, qui veulent une piscine.

Des clients qui veulent financer les études de leurs enfants, qui veulent acheter un camping-car, qui peut être hors-immobilier.

Thomas : J’aimerais que vous m’expliquiez, concrètement, comment fonctionne le rachat ?

Dans tous les cas, de ce que je comprends, vous faites un regroupement de crédits ?

Pour 100 % des personnes, ça se passe comme ça ?

À chaque fois, vous regroupez les crédits pour avoir une seule mensualité qui permet de réduire les mensualités de crédit au globale?

Ou il y a des cas particuliers où vous pouvez faire des regroupements ou garder plusieurs crédits ?

Virginie : Nous, on ne fait que du regroupement donc effectivement, on regroupe les crédits.

On peut pour les propriétaires, parfois, garder le prêt immobilier.

On n’est pas obligé de l’inclure dans l’opération.

Thomas : S’il y a un crédit immobilier et trois crédits conso, vous pouvez faire par exemple, un crédit qui regroupe tout ? C’est possible ça ?

Virginie : Oui. On peut faire un crédit qui regroupe tout ou, on peut faire un crédit qui regroupe tous les crédits consos.

Thomas : Tous les prêts conso seront regroupés et éventuellement, le prêt immobilier, il est séparé ou il est intégré. C’est ça ?

Virginie : Exactement.

Si par exemple, on est face à un client pour qui il reste que deux ans sur le prêt immobilier, ça ne vaut peut-être pas le coup de lui racheter pour réduire ses mensualités de crédit.

Dans tous les cas, on regarde les deux possibilités pour voir ce qui est le plus avantageux pour le client.

Thomas : Dans tous les cas, j’imagine que la solution reste moins chère à la fin, la mensualité diminue. C’est ça ?

Virginie : Oui l’idée est bien de réduire les mensualités de crédit.

Après, il y a, en général, un allongement de la durée.

C’est une solution de désendettement mensuel, ce n’est pas une opération économique pour gagner sur le coût du crédit.

Thomas : Oui.

Parce que forcément, si on augmente la durée, on augmente certainement les intérêts qui vont avec, j’imagine ?

Virginie : Oui.

Thomas : Par contre, on réduit la mensualité du crédit

Virginie : Exactement.

C’est une opération d’optimisation budgétaire et pas d’économie.

L’idée, c’est de gagner en reste à vivre et en pouvoir d’achat.

Thomas : Comment fonctionne le comparateur ?

Quand on va sur Eddy par exemple, qu’est-ce que le client doit faire ?

Comment ça se passe ?

En combien de temps, il a une estimation ?

Dorian : Quand il fait une demande sur notre site Internet, on lui demande pas mal d’informations qui concernent sa situation familiale, sa situation financière et immobilière.

On lui demande également ses coordonnées.

Cela permet de cerner plus efficacement le client.

Pour qu’ensuite, nous, on envoie les informations à tous nos partenaires.

Eux, vont recevoir le dossier avec déjà pas mal d’informations pour pouvoir le traiter plus efficacement pour leur faire réduire leurs mensualités de crédit

Ils vont tous rappeler le client pour lui faire une offre.

Thomas : C’est possible qu’il y ait plusieurs courtiers qui appellent le client?

Pour lui proposer, à chaque fois, des offres et que le client puisse choisir la meilleure offre à la fin.

C’est ça ?

Dorian : C’est ça. Même, quasiment, 100 % du temps, plusieurs courtiers appellent le client, oui.

Thomas : C’est quoi le délai entre le moment où on rentre nos données pour avoir les infos et le moment où on a un retour téléphonique ?

Dorian : Ça dépend l’heure à laquelle le client fait la demande.

Si c’est le soir, évidemment, on ne travaille pas.

Mais si c’est en pleine journée par exemple, ça peut être dans les cinq minutes qui suivent.

Thomas : C’est rapide. Je pensais que tu allais me dire une ou deux semaines, mais le retour se fait rapidement.

Virginie : Il se fait, au maximum, dans la demi-journée.

Thomas : Tu as dit quelque chose Dorian, qui m’a interpellé.

Une question que je comptais poser plus tard, mais je pense que les gens doivent se le demander.

C’est que les gens, rentrent leurs données, ils se font rappeler.

Mais moi, il y a quelque chose qui me fait peur dans ce genre de comparateur.

Comment sont traitées les données personnelles ? 

Comment on peut être sûr que les courtiers en question, à qui vous donnez les données, vont bien les garder.

Et ne vont pas après, les transmettre dans des bases de données avec un risque de se faire harceler par diverses assurances ?

Comment on peut être sûr de ça ?

Dorian : Nous, on essaye d’être assez clairs là-dessus sur le site.

Déjà, on n’envoie pas les données sans que l’on ait un accord du client sur le formulaire, avec une case à cocher.

Mais ce qui se passe, c’est que nous, on utilise uniquement les données pour le traitement des dossiers.

C’est-à-dire que l’on n’envoie pas les données pour autre chose que ça.

Tout se fait par l’accord du client. On ne fait rien sans l’accord du client pour ce qui est de la transmission des données.

Thomas : Il n’y a pas de trucs cachés quand on coche la petite croix ?

Dorian : Non, non, il n’y a pas de trucs cachés.

Thomas : Quand on coche la croix, on accepte que les données soient transmises aux courtiers pour se faire rappeler rapidement.

Dorian : C’est ça.

Thomas : Par contre, il n’y a pas de risque qu’on se fasse rappeler par quelqu’un qui veuille nous vendre une assurance-vie.

Dorian : Non.

Thomas : J’extrapole un peu le truc, mais ça m’est arrivé personnellement sur un site Internet.

Je me fais harceler tous les jours pour payer moins d’impôts ou pour avoir une mutuelle en plus alors que je n’en n’ai pas besoin.

Dorian : Non, on ne fait pas ça, et même si une personne revient sur sa décision, elle a juste à nous écrire un mail.

On a une adresse e-mail dédiée où elle demande à ce que l’on efface ses données.

Et dans ces cas-là, on demande à tous nos partenaires et aussi, dans notre base de données, d’effacer le client.

Virginie : Nous, on travaille avec Eddy, parce que c’est une plateforme qui est vraiment transparente.

Et nous, en tant qu’intermédiaires en opérations de banque, on est une profession réglementée.
Et on est soumis à des règles très strictes en matière de protection des données.

Notamment, parce qu’on a aussi des données bancaires concernant les clients.

Thomas : Je voulais insister sur ce point-là, parce que je me mets à la place de n’importe quel auditeur.

Car moi, c’est la première question que je me poserais.

Dès qu’on donne des données maintenant, il faut se méfier donc c’est rassurant.

Pour les démarches concrètes sur le rachat de crédits, je voulais savoir comment ça se passe.

Est-ce que c’est géré par Eddy ?

Ou par les courtiers en crédit avec qui vous les mettez en relation ?

Est-ce que c’est le client qui doit faire les démarches et transférer son crédit, contacter sa banque pour lui dire qu’elle se fait racheter ?

Comment ça se passe ? Qui fait quoi ?

Virginie : Nous, quand on contacte le client, on fait le point avec lui sur sa situation.

Et en fonction des critères de sa situation, on lui fait une proposition.

Et en fonction de la banque à qui on va présenter le dossier, on lui demande une liste de pièces à nous fournir.

Là, c’est le client qui doit réunir les pièces et nous les envoyer et après, c’est nous qui nous occupons de tout le montage financier.

De présenter le dossier auprès de nos partenaires bancaires, de défendre le dossier.

Une fois qu’on a l’accord de la banque, on envoie les offres de prêt au client soit en version papier, soit en version électronique.

On lui explique comment accepter l’offre de prêt et une fois que le client a signé l’offre de prêt, c’est la banque qui s’occupe de rembourser tous les crédits qui sont rachetés.

Les seules démarches réalisées par le client, c’est de nous fournir son dossier complet et de signer les offres de prêt.

Sinon, c’est nous qui nous occupons de tout.

Thomas : Oui, tout ce qui est communication avec la banque, ce n’est pas au client de s’en occuper, ce sont vous et les courtiers qui le font.

Virginie : Oui. Tant que les fonds ne sont pas débloqués, le client n’est pas en contact avec la banque qui va financer son dossier.

C’est nous qui nous occupons de toutes les formalités.

Thomas : Est-ce que ça arrive que par exemple, une fois que la banque est concurrencée par un autre courtier, qu’elle s’aligne pour ne pas perdre son client ?

Ce sont des choses qui arrivent ?

Virginie : La banque du client ?

Thomas : Oui.

Virginie : Ça peut arriver, mais ça reste rare puisque les banques qui font du rachat de crédits, sont des banques spécialisées.

Elles ne font que ça, ce ne sont pas des banques de réseau, traditionnelles.

Du coup, elles ont des conditions différentes.

Et elles ont aussi une analyse des dossiers de rachats de crédits, complètement différentes des banques de réseau.

Donc, ça peut arriver, mais le rachat de crédits, c’est une opération complexe.

Normalement ce n’est pas trop distribuée en banque de réseau.

Thomas : La personne a fait la démarche, elle a avancé, on a bien compris que c’est vous et les courtiers qui font les démarches.

Concrètement, combien le client peut gagner en moyenne sur un rachat de crédits conso ?

Combien il peut espérer réduire ses mensualités de crédit?

Virginie : Il peut réduire ses mensualités de crédit jusqu’à 60 %.

Thomas : 60 % de sa mensualité ?

Virginie : Oui.

Thomas : Sachant qu’il y a forcément un impact corolaire avec la durée de remboursement et éventuellement, le taux.

Virginie : Ouais, c’est ça.

C’est ce qu’on disait tout à l’heure, en général, plus l’allègement est élevé, plus il y a de chance que la durée de remboursement s’allonge.

Tout dépend.

Thomas : Il faut trouver le bon équilibre entre ne pas payer trop de crédit tout en baissant sa mensualité de crédit.

Virginie : Exactement.

Il y a des clients qui veulent absolument avoir la mensualité la plus basse possible.

Parce qu’ils veulent financer un projet par exemple, par eux-mêmes.

Donc là, on va aller sur la durée la plus longue.

Il y a des clients qui nous disent, moi, aujourd’hui, je paye 800 euros, j’aimerais retomber à 500.

Là, on s’adapte. Ça dépend de la volonté du client et de ce qu’il recherche à travers le rachat de crédits.

Thomas : Est-ce qu’il y a des profils ou des situations qui ne sont pas rachetables ?

Que le dossier soit refusé parce qu’il est surendetté.

Est-ce que tous les dossiers passent ou il y a des cas très compliqués ?

Moi, j’ai des clients qui me demandent souvent en coaching budgétaire « J’ai quatre crédits, personne n’acceptera de me racheter, c’est trop compliqué. »

Je me dis, est-ce qu’il y a vraiment tout le monde qui peut être racheté ou il y a des cas où ce n’est pas possible ?

Virginie : Chaque dossier est différent, il est difficile de donner une règle.

Le nombre de crédits n’est pas rédhibitoire, on est déjà intervenu sur des clients qui avaient plus de 20 crédits.

Ce qu’il faut, c’est que le client ait les revenus qui font que ça passe en taux d’endettement.

La chose qui va vraiment être difficile à financer, c’est quand le client a un fichage auprès de la Banque de France.

Thomas : Quand il est fiché Banque de France, ça peut être problématique ?

Virginie : Ça peut être problématique. Sinon, le fait d’avoir beaucoup de crédits, ce n’est pas un motif de refus.

Le fait d’avoir des incidents de paiement sur ses relevés de compte, ce n’est pas un motif de refus.

On regarde la situation globale du client.

Dorian : J’ajouterais même qu’au niveau du comparateur, nous, déjà, on fait un pré-tri.

C’est pour ça qu’on pose des questions.

« Est-ce que vous êtes fiché bancaire ? » par exemple.

Dans ce cas, dès la fin du questionnaire, on lui dit que ça ne sera pas possible d’envoyer la demande.

Parce que ça serait une perte de temps vu que les conseillers ne pourraient pas traiter leur dossier.

Thomas : C’est rassurant pour les personnes qui sont non-fichées banque de France.

Les personnes qui ne sont pas fichées, à priori, il n’y a pas de raison d’avoir de refus.

Virginie : Non. Après, il faut regarder la situation globale.

Le rachat de crédits, ça reste un crédit parmi d’autres et forcément, ça nécessite des revenus.

Une personne qui n’a pas de revenus, ne peut pas prétendre au rachat de crédits.

Thomas : C’est important de le préciser aussi, il faut que la situation le permette.

Virginie : Voilà. Il faut qu’on s’assure que les clients pourront rembourser la mensualité qu’on va leur proposer.

Thomas : Ce qui est normal.

Virginie : Ça fait partie de nos obligations.

Thomas : Ce qui est logique.

On entend beaucoup parler de la méthode boule de neige.

Est-ce que vous avez déjà entendu parler de cette méthode ?

Virginie : Oui.

Thomas : Qu’est-ce que vous en pensez et quelle plus-value aurait le rachat de crédits par rapport à la méthode boule de neige ?

Virginie : La méthode boule de neige, ça consiste à rembourser plus vite tous ses petits crédits.

Pour ensuite, avoir plus de latitude pour solder les gros crédits.

C’est beaucoup plus fragile qu’un rachat de crédits.

Parce que déjà, quand on a un problème d’endettement, on n’est pas sûr d’avoir la capacité de payer plus chaque mois sur chacun des petits crédits.

Donc on n’est pas sûr d’y arriver.

Cette méthode, elle est aussi fragile quand il y a un imprévu.

Quand le client se retrouve face à un accident de la vie, il ne peut pas honorer plus sur ses crédits donc le remboursement reste fragile.

Alors que le rachat de crédits, a le bénéfice de vous remettre immédiatement dans une solution d’endettement classique.

Thomas : Oui, avec un plus gros reste à vivre.

Virginie : Avec un plus gros reste à vivre, voilà.

Dès l’opération effectuée, vous avez votre taux d’endettement abaissé.

Vous avez votre reste à vivre qui est augmenté et vous vous retrouvez dans une situation financière plus confortable.

Car vous pouvez réduire vos mensualités de crédit.

Alors que la méthode boule de neige, selon le nombre de crédits que vous avez, ça peut prendre beaucoup de temps.

L’avantage aussi, c’est que dans le rachat de crédits, vous pouvez anticiper les imprévus en prévoyant de la trésorerie pour financer des projets.

Pour solder des dettes qui peuvent être autres que des crédits.

Si par exemple, vous savez que vous allez avoir des réparations de voiture à faire ou ce genre de chose.

Ce qui n’est pas le cas dans la méthode boule de neige.

Dans la méthode boule de neige, vous ne pouvez faire qu’avec votre propre capacité de remboursement.

Thomas : C’est vrai, mais moi, ça me fait penser à ça.

Parce que la méthode boule de neige, c’est de baisser tous ses plus gros prêts en allongeant la durée de crédit.

Ce qui est le même principe que le rachat de crédits au final et allouer ce delta aux plus petits crédits pour les solder plus vite.

Je suis d’accord avec les arguments que tu as dit.

Concrètement, le rachat de crédits, a ce gros avantage par rapport à la méthode boule de neige.

Mais moi, ce qui m’étonne, c’est qu’à chaque fois que j’ai une cliente ou un client qui demande à la banque de faire la méthode boule de neige, la banque ne l’entend pas comme ça.

Dès qu’on demander d’allonger la durée des plus gros crédits, la banque propose le rachat de crédits.

Comme si la méthode boule de neige, elle n’était pas applicable concrètement avec les banques.

Je ne sais pas si c’est vous, un retour d’expérience aussi que vous avez.

Virginie : La difficulté, c’est que quand on va voir son banquier pour lui dire qu’on a du mal à honorer ses échéances qu’on veut baisser les mensualités et rallonger la durée, ça veut dire qu’il y a un problème un peu plus structurel au niveau de l’endettement.

Et comme je te le disait tout à l’heure, la méthode boule de neige, ce n’est pas vraiment une solution.

Ça permet de pallier un moment donné.

Mais à partir du moment où mensuellement, les mensualités pèsent trop sur le pouvoir d’achat pour que les clients puissent tout honorer, ce n’est pas une vraie solution.

Thomas :

C’est plus une solution psychologique.

Car on peut se dire « On va se serrer la ceinture, on garde les mêmes mensualités et on effacera les crédits petit à petit pour avoir la force de continuer. »

Tandis que le rachat de crédits, ça sera une solution qui va nous permettre de respirer quasiment instantanément.
Car on réduit tout de suite ses mensualités de crédit

Virginie : Ça permet tout de suite, une bouffée d’oxygène et effectivement.

Les clients peuvent repartir tout de suite sur des bases saines.

Alors que se serrer la ceinture, chaque ménage a toujours un niveau de dépenses, incompressible.
Et parfois, se serrer la ceinture, ça ne suffit pas.

Et c’est dur sur le long terme pour les clients de se serrer la ceinture en permanence.

Thomas : Là, je vais te poser une question plus sur l’état d’esprit et l’éducation financière.

Est-ce qu’il n’y a pas un risque aussi, qu’en faisant le rachat de crédits, en se disant « Je réduit mes mensualités de crédit de 50 % , donc c’est bon je refais des crédits ?

Je consomme de la même manière, je consomme même plus parce que je peux me le permettre.

Et qu’au final, ils continuent cette spirale d’endettement parce qu’ils ont cette impression qu’ils ont gagné 300 ou 400 euros de plus dans le mois.

Ils croient qu’au lieu d’utiliser ces 300 ou 400 euros plus sainement pour leurs projets ou pour juste respirer, ils ont l’impression d’avoir plus d’argent.

Et donc, ils consomment plus. Est-ce qu’il n’y a pas ce risque ?

Est-ce que vous n’avez pas eu des gens qui font des rachats de crédits et qui au bout de trois ans, en refont un nouveau, parce qu’ils se rendent compte qu’ils ont encore besoin ?

[Fin de la transcription]

La suite dans la podcast.

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Thomas
Thomas
Un trentenaire de la génération Y qui a grandi dans la culture Ecole-Salariat-Retraite Hypothétique. Je suis passé de 1000€ à 10 000€ d'épargne par an avec un salaire moyen (2400€/mois) En mettant en place des stratégies simples et accessibles à tous que je te partage sur ce site.